vendredi 25 décembre 2009

"L'or se hissera à 2.000 dollars, mais les actions vont rechuter"

"L'or se hissera à 2.000 dollars, mais les actions vont rechuter"

Gérant de fonds de hedge funds à Lyxor (filiale de la Société Générale), Thierry Béchu a eu le nez creux en anticipantdès février un renchérissement de l'or et du pétrole, ainsi qu'une phase de reprise technique des marchés actions. Les investisseurs s'étant placés à ce moment sur ces actifs ont en effet réalisé à ce jour des gains de 9%, 95% et 43% respectivement. Le membre fondateur del'Association Française des Analystes Techniques(AFATE), qui vient de publier le livre "Economie et marchés financiers, perspectives 2010-2020", est désormais beaucoup plus prudent sur les grands indices boursiers, dont le potentiel est limité. Il reste toutefois confiant sur les matières premières, qui s'inscrivent dans un vaste mouvement haussier de long terme. Méfiant sur les actifs traditionnels, il préconise de privilégier les valeurs tangibles pour la décennie qui s'annonce.

Capital.fr : La conjoncture économique tend à se stabiliser. Tablez-vous sur une reprise durable ?

Thierry Béchu : La croissance constatée depuis le troisième trimestre dans les pays développés aura du mal à se poursuivre au-delà de l'été 2010, car elle est due à un phénomène de restockage et aux aides massives des autorités. Le risque d’un double dip [rechute de la conjoncture, après une première phase de reprise, NDLR] est élevé. L'Etat soutient artificiellement l'économie via la prime à la casse automobile et des mesures fiscales, mais ces leviers vont progressivement disparaître. Le chômage reste élevé outre-Atlantique, à 10%, tandis que les ménages, frileux, augmenteront leur taux d'épargne, ce qui ponctionnera la consommation.

Capital.fr : La situation de l'Europe est-elle différente de celle des Etats-Unis ?

Thierry Béchu : Oui, car les cultures ne sont pas les mêmes. Les amortisseurs sont plus forts en France et en Allemagne qu'aux Etats-Unis, ce qui nous permet de mieux encaisser les chocs. La croissance hexagonale mettra toutefois plus de temps à repartir. L'Europe, empêtrée dans des problématiques inter-Etats membres, semble incapable de prendre des décisions rapides et suffisamment drastiques. Une prudence qu'on retrouve dans la politique monétaire de la zone euro. Plus sagement gérée que le dollar, la monnaie unique bénéficie d'une plus faible croissance de la masse monétaire qu'aux Etats-Unis. La zone euro est cependant hétérogène, avec des pays aux fondamentaux très différents. Même s'il est prématuré de tabler sur un éclatement de la région, le risque ne peut être exclu et gouvernera par périodes les variations de la devise européenne.

Capital.fr : Faut-il craindre un retour de l'inflation, compte tenu de la forte création monétaire ?

Thierry Béchu : La masse monétaire explose depuis la crise et cela pèsera mécaniquement sur la valeur des devises concernées. Cela devrait se traduire à terme par de l'inflation. Pour l'heure, les prix restent stables, et c'est étonnant, dans la mesure où on vient de connaître une des pires récessions depuis la seconde guerre mondiale. La chute brutale de la production industrielle aurait pu provoquer une déflation. A moyen terme, c'est pourtant l'inflation qu'il faut craindre, en raison du renchérissement attendu des matières premières, de la hausse des coûts liée à la multiplication des réglementations et du retour du protectionnisme.

Capital.fr : Un investisseur doit donc privilégier les biens tangibles ?

Thierry Béchu : Pour la décennie à venir, il faut en effet préférer l'or physique, les mines d’or et les matières premières, mais aussi les terres agricoles, les forêts et l'immobilier.

mercredi 9 décembre 2009

La bataille fait rage sur le marché de l'or

La bataille fait rage sur le marché de l'or

L'une des batailles actuellement les plus féroces du système financier mondial se joue sur le marché de l'or. Le repli brutal enregistré vendredi par le prix de l'once permet-il d'en prédire le vainqueur ?

D'un côté, il y a les Banques centrales et les Etats, qui font tourner la planche à billets et laissent se creuser leurs déficits budgétaires. De l'autre, il y a les investisseurs, qui craignent que cette attitude n'engendre une dévalorisation de l'argent papier, et qui achètent de l'or pour se prémunir contre cette éventualité.
Le prix de l'once a chuté de 4% vendredi. Même les inconditionnels de l'or reconnaîtront qu'il fallait s'attendre à une correction, compte tenu de la hausse de 56% qui avait été enregistrée au cours des 12 derniers mois.
Les spéculateurs à la baisse sur l'or pourraient cependant se pencher sur le facteur qui a déclenché cette débâcle - la publication aux Etats-Unis de statistiques meilleures que prévu sur l'emploi - et en conclure que l'économie se redresse et que les gouvernements vont bientôt pouvoir retirer les mesures de soutien qui ont profité à l'or.

Une période d'affaiblissement des prix du métal précieux est probable. Non seulement la flambée des cours a été intense, mais les Banques centrales ont récemment durci légèrement leur discours sur la politique monétaire.

Mais ce qui confère à l'or son attrait, c'est qu'il est pratiquement seul à permettre de se protéger à la fois contre l'éventualité d'un échec des mesures de relance gouvernementales et contre un dépassement par ces mesures de leur objectif. Si l'économie ralentit à nouveau, le réflexe des gouvernements sera probablement d'injecter encore des liquidités et d'alourdir leurs déficits budgétaires. Il est également possible que l'économie s'emballe, et que l'inflation remonte à un taux élevé. Or ces deux cas de figure sont tout aussi favorables à l'or l'un que l'autre.

En revanche, si le produit intérieur brut s'accroît, mais de façon laborieuse, et que les gouvernements tolèrent cette situation et laissent l'économie s'ajuster d'elle-même, alors le cours de l'or pourrait en pâtir.


source -Peter Eavis, Dow Jones Newswires

vendredi 20 novembre 2009

La Société Générale tire la sonnette d’alarme !

A LIRE IMPERATIVEMENT
Dans un rapport adressé à ses clients, la banque française (SG) les appelle à dessiner une stratégie d’investissements de défense afin de se préparer à l’explosion éventuelle de nouvelles bulles financières.

Le pire pourrait être devant nous. C’est une des hypothèses qui ressortent d’un rapport de la Société Générale, intitulé « le pire scénario de la dette», selon lequel les récents plans de sauvetage mis en place par les gouvernements mondiaux ont simplement transféré des passifs du secteur privé au secteur public, créant une nouvelle série de problèmes. Premier d’entre eux, le déficit. «Le niveau de la dette paraît tout à fait insoutenable à long terme. Nous avons pratiquement atteint un point de non retour en ce qui concerne la dette publique», précise le rapport de 68 pages.

L’endettement global est beaucoup trop élevé dans la plupart des économies des pays développés, par rapport à leur PIB. Aux Etats-Unis et dans l’UE, la dette publique représentera ainsi 125% du PIB dans deux ans. Au Royaume-Uni, elle s’élèvera à 105% et au Japon, à 270%. Le problème de la dette sous-jacente est plus important qu’il n’était après la seconde Guerre Mondiale, alors que les taux nominaux étaient similaires. Sauf que cette fois-ci, les gouvernements seront pris à la gorge, le vieillissement de la population rendant plus difficile qu’auparavant l’effacement de cette dette avec la croissance. Les pays émergents ne seraient pas non plus épargnés, même si leur marge de maneouvre sera plus importante qu’au sein des grandes économies occidentales.

Parmi les pires scénarios envisagés, le rapport évoque une nouvelle chute des marchés, une inflation galopante ainsi qu’une forte chute du dollar. Or quand la crise bat son plein, tout le monde se retourne vers la valeur refuge par excellence, l’or. Dans ce contexte, le prix du métal jaune atteindrait des sommets jamais vus. En plus du métal jaune, le rapport table qu’une autre valeur refuge devrait tirer son épingle du jeu, les denrées alimentaires. A contrario, la banque conseille de se désengager du dollar et des valeurs cycliques, telles que les technologiques ou celles liées au secteur de l’automobile.

mercredi 18 novembre 2009

La flambée de l’or attire les acheteurs

Article sur Gold.Fr Paru dans les Dernières Nouvelles d'Alsace

La flambée de l'or attire les acheteurs


L’or vole de record en record ! Plus de 1 130 dollars l’once, hier après midi, et un lingot qui flirte déjà avec les 24 000 €. Si l’Inde, le Sri Lanka et d’autres achètent massivement, les particuliers aussi. En Alsace, les négociants font face à un afflux de demandes, essentiellement de la part de professions libérales, de commerçants, et de cadres supérieurs…


De tout temps, le métal jaune a été une valeur refuge. Et aujourd’hui encore. La défiance vis-à-vis du dollar, mais aussi de l’euro, pousse nombre d’économies émergeantes à accroître leurs réserves d’or, parfois à en acheter de grosses quantités auprès du GMI. Car d’aucuns estiment, contrairement à la « pensée unique » du moment, que la crise financière n’est pas terminée, que d’autres secousses sont probables. Et que les déficits publics abyssaux ne pourront être résorbés, in fine, que par une nouvelle ère d’inflation.


« La crise n’est pas terminée et le dollar n’inspire plus confiance »


Pur fantasme ? Scénario catastrophe ? A voir. En tôt cas, la ruée vers l’or est bien réelle. « La flambée de l’or ne va pas s’arrêter là (…) ». Un gourou de l’investissement, Jim Rogers, acolyte de Georges Soros, prévoit l’once d’or à 2 000 $ avant 2020. « C’est évident, ça va continuer, la crise n’est pas terminée et le dollar n’inspire plus confiance à personne », assène Denis Schwartz, le patron du Comptoir de l’Or. « Grâce à notre site Internet Gold.fr, dit il, on vend dans la France entière, sept à huit sur dix demandes d’information se concrétisent, à tel point que les ventes en ligne représentent déjà près de 30 % de notre chiffre d’affaires ». Un rythme qui s’accélère depuis la rentrée de septembre et plus encore depuis début novembre.


A défaut d’être une réelle place financière, Strasbourg devient une plaque tournante du commerce de l’or.


En dépit d’une concurrence de plus en plus intense (…), Strasbourg est devenue une plaque tournant du commerce de l’or. Les gens achètent l’or officiellement, raconte notre interlocuteur, ils passent à leur banque pour faire des virements sur le compte du professionnel qui va leur livrer l’or que ce soit sous forme de pièces Napoléon ou carrément de lingots. » Reste à savoir s’il en sera toujours ainsi au cas où les sénateurs parviendraient à soumettre les ventes de métaux précieux (Or, Argent, bijoux et œuvres d’art) à la CSG histoire de financer le trou de la sécurité sociale. (Pour info l’amendement a été rejeté par les sénateurs le 17 novembre.


L’affaire révélée par notre confrère Le Parisien n’est pas définitivement tranchée. Cela fait 2 fois que le texte est rejeté. L’assemblée nationale avait déjà tenté en vain. « Ce serait un vrai scandale, du n’importe quoi », fulmine Denis Schwartz : « Plutôt que de payer une taxe de 8,2 % à compter du 1er janvier prochaine, les investisseurs iraient alors acheter de l’or à l’étranger, en Europe ». Autant dire que la Sécu n’y gagnerait rien.


Quoi qu’il en soit, si les acheteurs, donc les investisseurs s’avèrent légion, les négociants voient aussi affluer des vendeurs. Pour profiter de a flambée de l’Or ? Pas vraiment. Les effets de la crise à commencer par la montée du chômage conduisent de plus en plus de personnes à vendre quelques bijoux hérités ici d’une tante, là d’un arrière grand-mère pour (…) arrondir « des fins de mois difficiles ».


Source : Les DNA (Dernières Nouvelles d’Alsace. Edition du 17 novembre 2009

mardi 17 novembre 2009

L'or profite de la désaffection des banques centrales pour le dollar

L'or profite de la désaffection des banques centrales pour le dollar

L'investissement en or fait chaque jour davantage d'émules. C'est maintenant au tour des banques centrales de plusieurs pays en voie de développement d'afficher leur préférence pour le métal jaune au détriment du billet vert.

La parité du billet vert face à l'euro évolue toujours aux environs de son point bas depuis douze mois. La désaffection vis-à-vis du dollar procède au même pas soutenu que ceux de la performance des marchés d'actions et de l'appétit des investisseurs pour certains métaux, dont les fondamentaux s'améliorent rapidement. C'est dans ce contexte qu'hier l'once d'or au comptant a une nouvelle fois amélioré son record historique, en se hissant à près de 1.137 dollars. Et ce n'est pas fini. Selon les analystes graphiques, l'objectif de court terme des 1.150 dollars est désormais à portée, ce qui ouvrirait à l'once la voie des 1.200 dollars.

Le sentiment très favorable à l'égard du métal jaune est également entretenu par plusieurs banques centrales. Hier, l'institut russe d'émission a déclaré par la bouche de son vice-président, Alexeï Oulioukaïev, être prêt à racheter la totalité de l'or que le Gokhan, le Fonds russe des pierres et des métaux précieux, projette de commercialiser. Il s'agirait de 50 tonnes, la plus grande quantité jamais proposée au marché depuis la chute de l'empire soviétique.

Deutsche Bank considère que l'engouement pour l'or ne se cantonne pas aux banques centrales russe ou indienne, laquelle a récemment procédé à des achats massifs auprès du FMI (200 tonnes). La banque allemande estime qu'il est partagé par ses homologues chinoise, japonaise, taïwanaise, singapourienne, brésilienne et coréenne. Autant dire que la totalité des économies émergentes les plus dynamiques souhaitent diversifier leurs réserves de change au détriment du billet vert et en faveur - quoique pas uniquement - de l'or.

Lame de fond

La Chine a annoncé qu'elle avait déjà accru ses réserves officielles de 600 à 1.054 tonnes. Cette lame de fond fait prédire à BlackRock, qui est à l'origine des principaux fonds de la planète investis en matières premières, que les banques centrales vont être acheteuses nettes de métal jaune en 2009. Et ce après deux décennies d'affilée où elles ont été vendeuses nettes. Depuis 1989, les détentions de métal jaune des instituts d'émission avaient fondu d'un sixième. Evy Hambro et Catherine Raw, les gérants de Black Rock, rappellent que l'or est entré dans un marché acheteur depuis 2001. Pour eux, la crise financière a accéléré cette tendance, également soutenue par les fondamentaux, dont l'inexorable déclin de la production minière depuis 2001. En 2008, son niveau a été le plus faible depuis 1996. Et elle n'est pas prête de rebondir compte tenu du coût total moyen élevé (environ 900 dollars l'once) et des délais physiologiques pour ouvrir de nouvelles mines (de 5 à 7 ans). Quant à la demande physique issue de la joaillerie (60 % à 80 % de la demande totale), Black Rock pointe les perspectives positives du marché chinois. Le seul au monde qui a progressé au deuxième trimestre (+ 6 %).


Source : Lesechos

lundi 16 novembre 2009

L'or dépasse les 1.130 dollars l'once

Le métal jaune a atteint ce lundi un nouveau record historique, porté par la défiance vis-à-vis du dollar et par les achats des banques centrales.
L'or continue de voir son cours progresser, volant de record en record depuis plus d'un mois et demi. Ce lundi 16 novembre, l'once de métal jaune s'est échangée à Hong Kong contre 1.131,50 dollars américains, soit le prix le plus élevé jamais enregistré sur le marché.
Ce nouveau record a été établi alors que la défiance des investisseurs vis-à-vis du dollar se poursuit. Ce lundi, l'euro gagnait du terrain face au dollar (+0,45%), à 1,4979 dollars.
Cette faiblesse persistante du dollar encourage les banques centrales à diversifier leurs actifs de réserves, et à augmenter leurs réserves d'or. L'Inde et le Sri Lanka ont recemment procédé à des achats massifs du plus précieux des métaux. L'Inde s'est procuré 200 tonnes d'or, via le Fonds monétaire international, au début du mois. Le Sri Lanka a pour sa part augmenté ses réserves d'or de 5,3 tonnes en septembre.
Bien qu'inscrites ces derniers jours dans un schéma haussier, l'incertitude qui plane sur les bourses mondiales est un autre facteur de hausse de la demande d'or. Le métal jaune joue toujours son rôle de valeur refuge, d'autant plus dans la période de doute que connaissent actuellement les économies mondiales.

mercredi 11 novembre 2009

L'once d'or pourrait atteindre les 2.000 dollars d'ici dix ans

L'once d'or pourrait atteindre les 2 000 dollars d'ici 10 ans

L'investisseur Jim Rogers anticipe «une once d'or à 2.000 dollars d'ici dix ans», alors que la barre des 1.060 dollars l'once a été franchie jeudi en fin de journée.

L'ancien acolyte de George Soros, Jim Rogers, président de Rogers Holdings et investisseur reconnu pour ses prévisions sur le marché des matières premières, a annoncé que l'once d'or allait continuer sa progression année après année jusqu'à atteindre les 2.000 dollars d'ici dix ans. «Le dollar est une devise très imparfaite» et « la dette américaine qui est détenue à l'extérieur du pays progresse rapidement chaque année et je ne pense pas que Washington s'en inquiète» a-t-il déclaré pour soutenir ses prévisions.

Lors de ses déclarations, qui ont été enregistrées en marge d'une conférence de ETF Securities à New York, Jim Rogers a également abordé la progression continue qui devrait avoir lieu sur le marché des matières premières dans sa globalité. Le pétrole ou le sucre devrait ainsi voir leur prix s'élever avec une augmentation constante de la demande mondiale et une réduction de l'offre au cours des ans.

Jim Rogers a affirmé que les pays asiatiques en forte croissance allaient être les premiers acteurs de ce cycle haussier sur les matières premières.

Nouveau plus haut historique
L'once d'or a atteint un nouveau plus haut historique en séance pour le troisième jour d'affilée en allant tutoyer les 1.061,6 dollars jeudi en fin de journée. Jim Rogers, qui a déclaré «aimer l'or» a souhaité attirer l'attention des investisseurs sur deux autres métaux dits « nobles » que sont l'argent et le palladium un dérivé du platine. «L'argent est encore à 70% sous son plus haut historique» a-t-il indiqué, tout comme le palladium.

Originaire d'Alabama, Jim Rogers a fondé le Quantum Fund dans les années 70 avec un autre investisseur aujourd'hui célèbre George Soros. Dix ans seulement lui ont été nécessaires pour constituer une véritable fortune et prendre sa retraite à l'âge de 37 ans. Spécialiste des matières premières, il a lancé un fond dédié au marché des «commodities» en 1998 alors que le marché des matières premières venait de connaître vingt années de baisse.

Source lefigaro

vendredi 23 octobre 2009

Acheter des Pièces de 100 euros en OR ?


Acheter des Pièces de 100 euros en OR ?

La Monnaie de Paris propose depuis début septembre la vente de pièces en or d'une valeur faciale de 100 €. Oui 100 euros mais qu'en est il vraiment ? Il nous a semblé important de faire un point rapide sur l'attrait d'une telle offre. Nous allons donc expliquer pourquoi acheter une pièce de 100 euros en or, ou même de 250 euros d'or serait une grave erreur.


Le premier argument est qu'il dispose d'une valeur numismatique. Notre récent entretien avec un numismate de la place de Paris, George M., nous conduit à conclure qu'une pièce tirée à 50 000 exemplaires n'a aucune chance de devenir un jour rare et chère. Un collectionneur cherche la rareté, c'est à dire des pièces tirée à 500 exemplaires dont il reste peu de versions en circulation, et non ces pièces de 100 euros en or et 250 euros en or dont le caractère illimité du tirage les rend inintéressants pour les collectionneurs avisés.


Le second argument de ces marchands de pièces d'or est que leur valeur faciale (100 euros or et 250 euros or) est garantie par l'Etat. C'est un argument qui importe peu celui qui souhaite acheter un bien susceptible de prendre de la valeur. Votre billet de 100 € lui aussi est garanti par l'état, et au moins vous pouvez l'utiliser dans le commerce !!!


Reste l'argument de la valeur en Or. En effet, la Monnaie de Paris avance que ces pièces sont en or et que l'or prend de la valeur. Mais ce qu'ils ne disent pas, c'est que vous achetez une pièce de 100 euros en or qui fait 3,1 g d'or !! Ce qui correspond à une valeur intrinsèque de 69 € à condition que la pièce soit en or pure ce qui est rarement le cas ! Vous payez donc, au jour de cet article le 25 octobre 2009, la pièce de 100€en Or : 45 % plus cher que ce qu'elle ne vaut réellement !!!


Et l'histoire est la même pour la pièce de 250 € euros en or !!!


Notre conseil : si vous souhaitez vous protéger contre la perte de valeur de votre monnaie, c'est à dire si vous craignez l'inflation, deux remèdes : investir dans une valeur refuge c'est à dire l'immobilier ou l'or. Si vous choisissez d'acheter de l'or, éviter les pièces de la monnaie de Parie largement surévalué et cherchez du coté de l'or de bourse. Achetez des napoléons 20 frs ou carrément des lingots d'or si vous en avez la surface financière. Et si vous souhaitez jouer les collectionneurs, sachez que ce n'est pas ce genre de pièces d'or qui permettent de réaliser des plus values, rapprochez vous d'un numismate, il vous le confirmera !!!


De nombreux sites proposent de réaliser des transactions sur l'or en toute sécurité, d'acheter ou de vendre pièces d'or et lingots d'or à l'instar du plus ancien sur le web : http://www.gold.fr/ qui livre physiquement l'or à ses clients.

jeudi 15 octobre 2009

Placements : de l'or en vente chez Harrods à Londres !

Placements : de l'or en vente chez Harrods à Londres !

(Boursier.com) -- C'est une grande première ! Le célèbre magasin britannique Harrods propose à partir d'aujourd'hui des pièces et des lingots d'or dans son grand magasin de Londres. On pourra ainsi y acheter par exemple un lingot de 12,5 kg au comptoir, ce qui représente tout même près de... 411.000 Dollars, ou 275.000 Euros, au cours actuel de l'once d'environ 1.065 $ environ (1kg = 32,15 onces troy).

Le patron de Harrods, le milliardaire égyptien Mohammed Al-Fayed, s'est associé à une société suisse spécialisée, Produits Artistiques Métaux Précieux (PAMP) pour mettre au point cette offre, avec laquelle il espère attirer une clientèle fortunée échaudée par la crise et souhaitant se protéger de l'inflation.

"L'environnement financier actuel a éveillé une nouvelle demande pour l'or physique parmi les investisseurs privés britanniques", explique ainsi Chris Hall, responsable de la branche "Harrods Gold Bullion", cité ce matin par le quotidien 'The Telegraph', qui rapporte l'information. "Pour beaucoup, il s'agit d'une classe d'actifs nouvelle et peu connue, qui exige une confiance absolue... Jusqu'à présent, Londres n'avait pas d'enseigne reconnue présente sur ce marché".

mardi 22 septembre 2009

Recherche de Partenaires en Province

Recherche de Partenaires en Province
Dans le cadre de notre développement, nous recherchons des agents dans toutes les villes de plus de 50 000 habitants.

Les cours de l'or sont à nouveau au plus haut en atteignent presque les 1000 $ l'once. La crise économique et financière a redonné à l'or son attrait d'antant. L'or joue à plein son rôle de valeur refuge.

Notre site web Gold.Fr ouvrira bientôt ses portes en offrant de nouveaux services. Nos partenaires pourront profiter du soutien de cette plateforme et de l'important trafic qu'il génère.

Si vous êtes à la recherche d'une activité en pleine croissance, et que vous souhaitez devenir notre partenaire dans votre ville, vous pouvez nous contacter pour obtenir de plus amples informations à contact@gold.fr

Laurent SCHWARTZ
Directeur du Développement

Les Chinois convoitent les réserves d'or du FMI

ASIE. Pékin n'a pas perdu de temps. A peine le FMI ( Fond Monétaire International) avait il approuvé vendredi dernier, la vente exceptionnelle de 403,3 tonnes métriques d'or, soit un huitième de ses réserves, pour mieux aider les pays en développement, que la Chine se portait hier acquéreur.

Selon l'agence Market News International, qui cite deux sources gouvernementales, les autorités chinoises auraient l'intention d'en acheter une quantité qu'elle ne précise pas. L'information n'est pas confirmées, mais Pékin augmente depuis plusieurs années ses réserves d'or de manière significative. De 400 tonnes ne 2003, elles sont passées à 1 054 tonnes aujourd'hui.

L'explication en est simple. Tout comme l'Inde et le Russie, la Chine veut plus d'indépendance vis à vis du dollar, monnaie dont elle conteste ouvertement la suprématie.

Pour le moment, elle ne peut guère mettre trop en avant sa propre monnaie, le yuan ou renminbi, qui n'est pas convertivle. Elle n'est "pas assez qualifiée pour devenir une monnaie internationnale", réaffirmait la semaine dernière Guo Qingping, vice gouverneur de la banque centrale. Et d'ajouter : "Tout d'abord, la compétitivité économique de la monnaie, ensuite le marché financier en question doivent être très puissants et développés tandis que la monnaie elle même doit être convertible."

TITRES D'ETAT A HONG KONG

En coulisse toutefois, les Chinois, qui prônent la création d'une nouvelle monnaie internationale, multiplient les initiatives qui leur permettent d'accroitre le poids du yuan sur les marchés étrangers. Pékin va ainsi émettre à la fin du mois de septembre sa première émission de titres d'Etat en yuans (6 milliards, 610 millions d'euros) à Hong Kong. La Chine signe également un nombre croissant d'accords d'échanges de devises (swaps) avec ses voisins, Corée du Sud et Indonésie notamment.

A chaque fois, il s'agit non seulement de développer le role international de la monnaie chinoise, mais aussi, et surtout, de s'attaquer au statut du billet vert.

En choisissant d'acheter de l'or, la Chine marque à nouveau ses distances vis à vis du dollar et sa volonté d'indépendance face aux Etat Unis. Elle a particulièrement bien choisi son moment pour le faire, à deux jours de l'ouverture du G20 à Pittsburgh. Un sommet où elle compte précisément réclamer un rôle plus influent par rapport à Washington et à l'Europe au sein du Fond monétaire international.

Gold France vous guide
1.Les échanges internationaux sur l'or sont libellés en dollars;
2.L'article suggère un dollar très attaqué à terme par les Chinois notamment, qui possèdent d'énormes réseves de devise américaine;
3.Toute baisse du dollar amplifie la hausse de l'or;

jeudi 3 septembre 2009

Recherche de Partenaires en Province

Dans le cadre de notre développement, nous recherchons des agents dans toutes les villes de plus de 50 000 habitants.

Les cours de l'or sont à nouveau au plus haut en atteignent presque les 1000 $ l'once. La crise économique et financière a redonné à l'or son attrait d'antant. L'or joue à plein son rôle de valeur refuge.

Notre site web Gold.Fr ouvrira bientôt ses portes en offrant de nouveaux services. Nos partenaires pourront profiter du soutien de cette plateforme et de l'important trafic qu'il génère.

Si vous êtes à la recherche d'une activité en pleine croissance, et que vous souhaitez devenir notre partenaire dans votre ville, vous pouvez nous contacter pour obtenir de plus amples informations à contact@gold.fr

Laurent SCHWARTZ
Directeur du Développement

mercredi 19 août 2009

Or: nette augmentation des achats de la part des investisseurs

La demande mondiale en or a baissé de 9% au deuxième trimestre en rythme annuel, à 719,5 tonnes, mais les achats des investisseurs ont limité ce recul.

Eric Gaillard
Cliquez ici
par Jan Harvey

LONDRES (Reuters) - La demande mondiale en or a baissé de 9% au deuxième trimestre en rythme annuel, à 719,5 tonnes, les joailliers ayant limité leurs achats en raison de la hausse des cours et des retombées de la récession sur la consommation, fait savoir le Conseil mondial de l'or (CMO).

Cependant, une nette augmentation des achats d'or de la part des investisseurs, dont la demande a atteint 222,4 tonnes contre 151,9 tonnes un an plus tôt, a limité le recul. Le volume des certificats indexés sur l'or (ETF) a fortement augmenté d'une année sur l'autre.

"Le recul économique mondial a certainement eu un impact majeur sur le pouvoir d'achat des acheteurs d'or, de même que des prix locaux élevés et la volatilité du dollar", a expliqué le directeur du CMO Aram Shishmanian, dans le communiqué accompagnant le rapport trimestriel de l'organisation.

"Le trimestre a été particulièrement fort pour la demande d'or en tant qu'investissement et nous pensons que cela reflète une reconnaissance croissante de l'or comme classe d'actifs en soi."

Les investissements en ETF se sont tassés après le record enregistré au cours des trois premiers mois de cette année, passant de 465,10 à 56,7 tonnes entre le premier et le deuxième trimestre. Mais ils sont encore très supérieurs aux quatre tonnes enregistrées au deuxième trimestre 2008.

Les investissements de détail - qui comprennent les achats de lingots et de pièces - ont grimpé de 12% en rythme annuel à 165,7 tonnes.
Les achats d'or des joailliers ont en revanche chuté de 22% sur un an au deuxième trimestre, à 404,1 tonnes contre 517,8 tonnes précédemment. La demande en provenance d'Inde, traditionnellement le plus gros acheteur d'or de la planète, a chuté de 31% à 88,0 tonnes.
Une hausse de 6% a cependant été constatée en Chine, deuxième acheteur mondial l'an dernier, avec 72,5 tonnes vendues aux joailliers.

Vous pouvez si vous le souhaitez acheter de l'or auprès de professionnels sur www.Gold.fr

Par ailleurs, l'or intéresse de plus en plus les banques centrales en tant qu'actif de réserve, selon le rapport du CMO. Les banquiers centraux ont été acquéreurs nets au deuxième trimestre, avec 14 tonnes d'achats en net au deuxième trimestre contre des ventes nettes de 69 tonnes il y a un an.
Sur les six premiers mois de l'année, les ventes nettes des banques centrales ont totalisé 38,7 tonnes d'or, ce qui constitue le niveau le plus faible depuis le premier semestre 1997.

L'offre mondiale d'or a augmenté de 14% en rythme annuel au deuxième trimestre, à 927 tonnes contre 812 tonnes un an plus tôt.
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Jan Harvey, version française Dominique Rodriguez, édité par Marc Angrand

dimanche 16 août 2009

Iphone de Luxe, Or et Diamants

L'Iphone est un leader incontesté de l'industrie du téléphone mobile. Objet technologique de luxe, il était indispensable de lui offrir un habillage à sa hauteur. C'est chose faite grâce à Sayn Design qui s'est attelé à recouvrir d'or et d'argent l'Iphone 3GS. Il s'agit d'une collection limitée d'Iphone 3GS (Iphone 3GS limited Diamond Deluxe Gold Edition) recouverte d'or 24k et de l'insigne Sayn Desin lui aussi en or et diamants de 0,20 carats. Réalisé entièrement à la main, le logo Apple de la célèbre firme à la pomme vient avec 53 diamants sertis, pour un poids de 0,5 carats. C'est Iphones existent en version limitée et vous seront offerts avec une boite customisée en bois.

L'or, objet de toutes les convoitises n'a pas dérogé à sa réputation, et fera incontestablement honneur à l'Iphone.

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mardi 4 août 2009

Comparatif Opérateur sur l'Or

Professionnels de l'or, Acheteurs et Vendeur d'Or sur Internet, le point sur tous les acteurs

C'est parce que l'on parle beaucoup ces derniers temps des transactions sur l'or (Achat ou Vente), qu'il nous est apparu important de faire un point sur la situation. L'information n'est pas toujours transparente, c'est pourquoi nous vous proposons dans une première partie de vous parler des principaux acteurs du marché, et, dans une seconde partie, de vous proposer un tableau comparatif de ces acteurs.

Alors faisons un point bref des différents acteurs du marché :

Les Acteurs Historiques

  • CPROR, est un acteur incontournable du marché, et dédié aux professionnels qui ont de gros volumes. Ils fournissent la cote de l'or en France, et tous les professionnels de l'or l'utilisent. Depuis le 30 juillet 2004, la société CPR OR assure seul la cotation de l'or car la bourse de Paris n'assure plus ce service de cotation officielle suite au retrait de Cookson France du marché. C'est une situation embarrassante et vous ne connaitrez jamais le cours auquel votre achat sera exécuté puisque le cours appliqué à votre ordre est celui du lendemain. CPR OR est en la matière juge et parti. Mais faute d'une meilleure solution, cette façon de faire à le mérite d'exister.
  • Cookson est un acteur important de ce marché et à l'instar de la CPR OR, ils ne s'adressent qu'aux professionnels. Sur leur site internet, ils fournissent leur propre cotation qui est elle aussi à titre indicative. En outre, ces cours doivent être confirmés à chaque passation d'ordre.
  • Les bureaux d'achat-vente d'or de la place de Paris. Nous les avons visités. Ils fournissent des cotations officielles, et collent en général aux prix du marché. Il faut tout de même faire attention et bien se renseigner avant car les prix peuvent parfois être aléatoires.
  • Parmi les bureaux d'achat, nous retrouvons "Le Comptoir de L'Or" et son site Internet Gold.Fr. Cette enseigne disposait à l'époque d'un réseau de plus de 60 bureaux d'achat vente d'or en France et dans les DOM. Depuis 1976, ils assurent la liquidité de ce marché en vous permettant de passer vos ordres à l'achat comme à la vente sur les pièces d'or et les lingots d'or.

Les Acteur sur Internet

  • Tout d'abord, nous vous mettons en garde contre les dangers que représente Internet, et les sites qui vous proposent de garder votre Or ! En effet, rien ne vous garantit que votre or existe et est bien réel, et qu'il est bien gardé dans un "coffre en suisse" ? Méfiez vous, c'est un secteur sensible. Préférez donc les sites qui proposent l'achat et la livraison directement et qui ont une renommée de longue date. Vous disposerez alors de votre or à domicile. Quelques sites sérieux proposent l'achat d'or physique avec livraison à la clef, dont le plus prometteur, www.gold.fr, qui propose ces services depuis maintenant 10 ans sur le web.
  • Gold.fr est le leader sur le web puisqu'ils proposent l'achat vente d'or depuis plus de 10 ans. Leur siège, situé à Strasbourg, (et avec lequel nous sommes en partenariat pour la diffusion de nos articles) a démarré dans l'or dans les années 1976. C'est donc un acteur historique. Une nouvelle version de leur site est en cours de préparation. Ils prennent vos ordres (achat/vente) par téléphone ou par mail, et vous conseillent sur la manière d'aborder ce marché complexe. Leur rémunération est de 3% sans frais supplémentaires à part les frais forfaitaires d'expédition et d'assurance très limités.
  • D'autres sites proposent quant à eux de conserver votre or chez eux à l'instar de bullionvault, mais cela suppose, comme nous l'avons dit précédemment de leur faire confiance.
  • Cortal Consors s'est récemment lancé dans cette activité. Filiale de la BNP, Cortal s'est lancé il y a quelques semaines dans les transactions sur l'or. Nous les avons contactés et obtenu des informations contradictoires qui laissent penser qu'ils sont encore en période de rodage de cette activité. Nous avons noté tout de même qu'il n'était pas possible de connaitre le cours auquel sera effectué la transaction, qu'ils prennent 3 % de commission, en plus de 1,6% de "droits de garde" annuels car ils vous incitent à conserver votre or dans leurs coffres. Etonnant pour une banque ! Si vous souhaitez retirer vos pièces, il vous en coutera 5€ par pièces (presque 5% !) et il vous faudra vous déplacer dans l'un des 3 bureaux en France (Paris et Lyon notamment), sans quoi, on ne vous laissera pas la possibilité de les récupérer.

Concernant le rachat d'or, peu d'acteurs le proposent sur internet. De manière générale, renseignez vous bien sur l'ancienneté de vos interlocuteurs, demandez leur le cours officiel ! Certains dispose d'une grille tarifaire ! Posez-leur des questions sur cette grille, et leur méthode de fixation du cours de rachat lorsque vous souhaitez leur vendre votre or. Posez-vous les bonnes questions si l'on ne vous répond pas...

Il est vrai que ces entreprises vous offrent un réel service. Ils vous rachètent votre or contre du CASH ! Mais il n'est pas normal de brader votre Or ! Faites attention aux acteurs non établis, trop éphémères et non professionnels.

Ci dessous un tableau comparatif des différents acteurs :

mardi 16 juin 2009

La demande d'or flambe

Malgré la crise, la demande d'or s’est envolée au premier trimestre 2009 de 38% à 1,106 tonnes. Cette progression s’explique par l’engouement des investisseurs pour le métal jaune. Avec une hausse de 248% de leur demande, ils sont désormais les premiers acheteurs devant la joaillerie et l’industrie, d'après les derniers chiffres du conseil mondial de l'or. L'achat d'or physique est possible sur nombre de plateformes à l'instar de Gold.fr qui réalise les transactions et livre par circuit sécurisé pièces d'or et lingots d'or.

Et cette boulimie des investisseurs n’est pas prête de se tarir : l’or, placement refuge face aux incertitudes économiques, est recherché désormais comme protection contre l’inflation.

« Les investisseurs anticipent que les Etats, à la sortie de la crise, vont financer les plans de relance par une hausse des impôts mais aussi en laissant filer l’inflation » explique Jean-Bernard Guyon, vice-président de Global Gestion.

Cette frénésie d’or a bien entendu tiré les prix vers le haut. Depuis octobre 2008, date de la faillite de Lehman Brothers, les cours ont grimpé de 23%. Et ils devraient rester à des niveaux élevés, selon Jean-Bernard Guyon. « Comme les risques au sujet de l’économie s’éloignent, les cours de l’or ont légèrement reculé de 980 à 930 dollars l’once. Ils pourraient même encore baisser avant de se reprendre portés par les craintes d’inflation» explique le spécialiste des matières premières.

lundi 25 mai 2009

La demande d'or explose, (lesEchos)

La demande d'or explose, (lesEchos)
"Attendu depuis plusieurs trimestres, le tournant a enfin eu lieu entre janvier et mars. La demande d'or comme véhicule de placement financier a dépassé en volume celle émanant de la joaillerie et d'autres industries selon le dernier rapport du Conseil mondial de l'or (CMO). Au premier trimestre, la consommation d'or des joailliers a fondu de près d'un quart d'une année sur l'autre, à seulement 339 tonnes. « La demande de la joaillerie a baissé aussi bien à l'est qu'à l'ouest, avec pour seules exceptions notables, la Chine et Hong Kong », précisent les économistes du Conseil. La raison ? Les prix élevés bien sûr, mais aussi la multiplication des ventes de bijoux par les particuliers de plusieurs pays dont l'Inde.

« Les joyaux en or jouent un rôle unique de véhicule d'investissement dans beaucoup de pays », expliquent-ils. La descente a été encore plus abrupte pour les achats de l'industrie dentaire, de l'électronique et d'autres secteurs manufacturiers : - 31 % à 80,2 tonnes. La crise est passée par là. Les bonnes nouvelles ne sont venues que de la demande d'or comme moyen de placement qui, toutes catégories confondues, a attiré quatre fois plus de métal qu'au premier trimestre 2008. La barre des 600 tonnes a été frôlée.

La France fait bande à part

Les craintes suscitées par la gravité de la crise financière sont à l'origine de cet engouement. La simplicité de ces produits financiers, qui se négocient comme des actions, et leur grande transparence, car ils se cantonnent à répliquer les cours, en ont fait des vedettes. A l'inverse, les lingots et les médailles ont été délaissés. La France a fait bande à part car elle s'est confirmée « acheteuse nette de lingots et de pièces pour le deuxième trimestre consécutif ». Seules se sont sorties d'affaire les médailles officielles, avec une augmentation de 154 % à 72,6 tonnes. L'embellie des prix de l'or a eu également des petits effets bénéfiques sur la production minière, qui a crû de 3 % sur un an, à 560 tonnes. Fort de ces chiffres, le Conseil prédit à l'or un avenir radieux. Persuadé que même si la conjoncture économique s'améliore, les investisseurs se tourneront encore vers l'or pour « se protéger de l'érosion du capital résultant de l'inflation à venir ».